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Visite par Jean Puech (président conseil général) et Serge Roques (Maire de Villefranche de Rouergue)
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citations :
"tout ce que je sais de la morale et des obligations des hommes, c'est au football que je le dois."
Albert Camus (1913-1960)
(prix nobel de littérature et ancien joueur)
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles."
Sénèque (4 avant J.C. - 65 après J.-C.)
(homme politique, écrivain et philosophe romain).
"le sport apprend le réel, qu'on ne triche pas avec la pesanteur, la souplesse, la vitesse."
Michel Serres (philosophe)
Albert Camus (1913-1960)
(prix nobel de littérature et ancien joueur)
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles."
Sénèque (4 avant J.C. - 65 après J.-C.)
(homme politique, écrivain et philosophe romain).
"le sport apprend le réel, qu'on ne triche pas avec la pesanteur, la souplesse, la vitesse."
Michel Serres (philosophe)
"Le Tiers-Instruit" de Michel Serres.
..."La rencontre oppose l'équipe de l'Est à celle de l'Ouest, deux villes de l'île. Superbe, dramatique, élégante,elle s'achève sur le résultat de trois buts à un, au bout de quatre-vingt-dix minutes. Les matelots se lèvent alors pour quitter le spectacle et rentrer dormir. Cétait le soir. Mais non, mais non, clame la foule, qui les fait rassoir, ce n'est pas fini. La partie reprend de plus belle et, sous des torches vives, se prolonge dans la nuit. Le temps passe et les anciens matelots ne comprennent plus: exténués, hors de souffle, les joueurs tombent les uns après les autres, jambes dévorées de crampes. Mais, têtue, la rencontre continue. Chaque équipe marque et, vers les petites heures de l'aube, on en est à huit à sept. Cela devient ennuyeux. Tout à coup, la population se lève, agite bras et mains, hurle sa joie, tout prend fin: le but de l'égalisation vient d'être tiré à bout portant par un avant qu'on porte en triomphe autour du terrain. Chacun crie: "huit à huit, huit à huit, huit à huit! "Ensommeillés, abasourdis, incapables de saisir clairement l'événement, les matelots regagnent en hâte leurs cases pour se coucher. Quelques heures après, les palabres vont leur train. Statégie, tournois, résultats, on reprend les conversations d'autrefois. Et peu à peu la vérité se fait jour. Les naturels jouaient au même jeu que naguère, avec des équipes comprenant le même nombre d'hommes sur des terrains de même forme, mais il avaient changé une règle, une seule petite règle. - "Une partie s'achève quand une équipe gagne et que l'autre perd, et seulement dans ce cas-là!" disent nos marins. "Il faut un vainqueur et un vaincu." - "Non, non" prétendent les insulaires. - "Comment départager alors vos équipes?" demandent les matelots. - "Pourquoi les équipes se départageraient-elle?" répondent les insulaires. "Nous ne comprenons pas cela qui n'est ni juste ni humain, puisque l'une l'emporte sur l'autre. Alors nous jouons le temps du jeu que vous nous avez appris. Si à la fin le résultat se trouve nul, la partie s'achève sur le vrai partage. Sinon, les deux équipes, comme vous le dites, sont départagées, chose injuste et barbare. A quoi bon humilier des vaincus si l'on veut passer, comme vous, pour civilisé? Alors, il faut recommencer, longtemps, jusqu'à ce que le partage revienne. Il arrive parfois que la partie dure des semaines. On a même vu des joueurs en mourir." - "En mourrir ? Vraiment ? - "Pourquoi non ? Alors la ville de l'Ouest se réjouit et fait la fête autant que la ville de l'Est, ainsi que celles du Nord et du Sud. Les festins, que la partie du partage vient d'interrompre un temps quelquefois long, peuvent reprendre autour des fours d'où l'on tire les galettes." ...
La belle victoire irakienne...
L'équipe irakienne ("les lions des deux fleuves") a remporté pour la première fois la coupe d'Asie de football (sept 2007). L'équipe était composé de joueurs sunnites, chiites et kurdes. Les frères ennemis dans la même équipe! En finale, elle a gagné 1 à 0 contre l'Arabie saoudite après avoir vaincu la Corée du Sud et l'Australie.
Et pourtant, le gardien Norrabri, qui stoppera un tir au but victorieux face à la Corée du Sud, avait perdu son demi frère dans un attentat quelques jours avant le début de la compétition. Le milieu de terrain Hawar Mohammed, lui, avait perdu sa belle mère dans des violences à deux heures des quarts de finale. L'équipe, pourtant, s'est montée, façon pied de nez au spectre de la guerre civile qui gangrène le pays. D'après l'entraîneur : "les relations entre joueurs étaient terribles..."
L'équipe a débarqué à Bangkok pour la compétition sans matériel d'entraînement et sans nouveau maillot. Les joueurs sont restés bloqués huit heures à la douane...
Avant la finale, un attentat avait fait cinquante morts. Le jour de la finale, brassard noir au bras, l'équipe à relever le défi et remporté pour la première fois une grande compétition internationale.
Espérons que tous les responsables politiques d'Irak tireront les enseignements de cette histoire et parviendront à réunir des chiites, kurdes et sunnites dans une société irakienne à nouveau pacifiée.
Et pourtant, le gardien Norrabri, qui stoppera un tir au but victorieux face à la Corée du Sud, avait perdu son demi frère dans un attentat quelques jours avant le début de la compétition. Le milieu de terrain Hawar Mohammed, lui, avait perdu sa belle mère dans des violences à deux heures des quarts de finale. L'équipe, pourtant, s'est montée, façon pied de nez au spectre de la guerre civile qui gangrène le pays. D'après l'entraîneur : "les relations entre joueurs étaient terribles..."
L'équipe a débarqué à Bangkok pour la compétition sans matériel d'entraînement et sans nouveau maillot. Les joueurs sont restés bloqués huit heures à la douane...
Avant la finale, un attentat avait fait cinquante morts. Le jour de la finale, brassard noir au bras, l'équipe à relever le défi et remporté pour la première fois une grande compétition internationale.
Espérons que tous les responsables politiques d'Irak tireront les enseignements de cette histoire et parviendront à réunir des chiites, kurdes et sunnites dans une société irakienne à nouveau pacifiée.
Deux sièces av. J.-C., sous la dynastie Han, des récits et dessins évoquent le jeu et les règles du "Cuju". Une boule de cuir, remplie de plumes ou de cheveux, devait être envoyée du pied dans un petit filet fixé à de longs poteaux de bambous. L'armée chinoise l'adopte "pour renforcer la combativité des soldats". Six siècles plus tard, au Japon, c'est un jeu moins martial et plus cérémoniel qui se développe : le "Kemari", consistant à se passer et à maintenir le ballon en l'air le plus longtemps possible.
bibliographie
- "Enfermer ou Eduquer ? Les jeunes et la violence. J.M.Petitclerc " Ed. Dunod. 2004
- "La relation, âme de l'éducation". Martin Buber. ed. Parole et Silence, 2001
- "L'éducation". Olivia Benhamou. Ed. de La Martinière. 2002
- "Magnumfootball". Phaidon. 2002
- "La crise de l'éducation" Hannah Arendt. Ed folioplus
- "joie du football" J.P Rethacker et J. Thibert. Ed. Hachette
- "Huit leçons sur le sport". Paul Yonnet. Ed. Gallimard.
- "Homo ludens" essai sur la fonction du jeu. Johan Huizinga. Ed. Gallimard.
- "Les jeux et les hommes". Roger Caillois. Ed. Gallimard.
L'équipe du "Penalty" 2008/09
championnat "futsal"
équipe du "Penalty" 2009/2010
Penalty 2010/2011
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